Médiathèque

Moscou a été accusé d’avoir tué et expulsé de force plus de 19 000 enfants ukrainiens.
Dans ce qui pourrait s’apparenter aux crimes de guerre les plus horribles commis jusqu’à présent, l’État russe tente prétendument de transformer une génération d’enfants ukrainiens en Russes.

Depuis le début de la guerre, la Russie a enlevé des dizaines de milliers d’enfants ukrainiens.
Certains ont été informés qu’ils étaient envoyés en vacances, pour finir en Russie.
Beaucoup d’entre eux n’ont pas encore été rapatriés.
L’ampleur des enlèvements n’est devenue claire que lorsque l’armée ukrainienne a commencé à libérer les zones occupées par les Russes.
Un grand nombre d’enfants avaient apparemment disparu, victimes d’un plan criminel conçu par Moscou.
Les forces russes avaient systématiquement fouillé les orphelinats, les maternités et les hôpitaux pour enfants, transférant les enfants ukrainiens en Russie.
Les familles ukrainiennes avaient également reçu l’ordre d’envoyer leurs enfants dans des camps de vacances supposés russes.
Une fois retirés d’Ukraine, les organisations d’aide affirment que les enfants se sont retrouvés dans un environnement étranger, séparés de leur langue, de leur culture, de leurs coutumes et de leur religion.
Les enfants ont été hébergés dans des hôpitaux, des foyers d’enfants ou des familles d’accueil.
On leur a attribué des passeports russes, et beaucoup ont été adoptés de force dans des familles russes.
Entre-temps, la Cour pénale internationale de La Haye a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du président Vladimir Poutine et de Maria Lvova-Belova, sa commissionnaire pour les droits des enfants.
Maria Lvova-Belova.
Ils sont accusés d’avoir organisé la déportation et le transfert forcés d’enfants d’Ukraine vers la Russie.
De Kyiv à Kherson, à Odesa et en Russie même : ce rapport suit le transfert forcé et la ‘russification’ d’enfants et de jeunes Ukrainiens.
L’enquête sur ce crime de guerre comprend des témoignages de familles et d’enfants concernés, ainsi que de travailleurs sociaux et de fonctionnaires ukrainiens.

Le gouvernement ukrainien dit qu’environ 20 000 enfants ont été pris par la Russie, mais ajoute qu’ils pourraient être plus près de 300 000.
Des mères ukrainiennes voyagent derrière les lignes ennemies pour sauver leurs enfants enlevés.

Illia, 11 ans, Mariupol Illia est un enfant qui a vécu beaucoup de choses dans sa courte vie.
Lorsque sa ville natale, Mariupol, a été écrasée par les Russes, sa mère a été tuée par les débris et le garçon a reçu de nombreuses blessures.
Les occupants l’ont emmené à l’hôpital de Donetsk, où il a souffert encore plus de douleurs physiques et émotionnelles.
L’opération visant à retirer le fragment de sa jambe s’est déroulée sans anesthésie.
Les adultes se sont moqués de lui en disant que l’enfant ne devait plus dire « Gloire à l’Ukraine » mais « Gloire à l’Ukraine en tant que partie de la Russie » et l’ont forcé à écrire en russe.
Mais, malgré son jeune âge, le garçon a bravement enduré tous ces abus.
Grâce à une grande équipe de structures et d’organisations gouvernementales et non gouvernementales, en étroite collaboration avec la grand-mère du garçon, Olena, Illia a réussi à être renvoyé de la déportation.
Actuellement, le garçon suit une rééducation et rêve de devenir médecin « pour être comme nos garçons sur les lignes de front, des médecins de combat et des gens ordinaires – ils sont de vrais héros ».

Dans ce rapport spécial, nous dévoilons les actes horribles de la Russie en matière d’enlèvement et de déportation à grande échelle et leur adoption illégale d’enfants ukrainiens des territoires occupés.
Ces actes ont des éléments de génocide et doivent être mis en lumière.
Nous enquêtons sur les histoires horribles de familles séparées et d’enfants innocents forcés à l’adoption illégale par les autorités russes.
Rejoins l’UATV et plongeons dans la réalité troublante des tactiques génocidaires de la Russie et de leur impact dévastateur sur les familles ukrainiennes.
Ne manque pas ce reportage spécial qui te fera de l’œil.

Depuis 2014, la Russie a retiré illégalement jusqu’à 1,5 million d’enfants d’Ukraine, a déclaré Mykola Kuleba, chef de la fondation Save Ukraine.
Moscow cache des informations sur les enfants ukrainiens kidnappés.
Il est difficile d’établir leurs données personnelles et de savoir où ils se trouvent actuellement.
D’après les témoignages des enfants que l’Ukraine a pu rapatrier, en Russie on leur interdit de parler leur langue maternelle, on leur ment sur la guerre de la Russie contre l’Ukraine, et on essaie de les convaincre que leurs parents et le pays les ont abandonnés.
La fédération a un conveyor pour la déportation et la rééducation des petits Ukrainiens des territoires temporairement occupés par l’armée russe.

С начала полномасштабной войны в Украине в Россию было вывезено как минимум несколько десятков тысяч детей – точные цифры неизвестны.
Россия вывозит сирот из интернатов, и детей, потерявших родителей в ходе войны, а затем направляет их в приёмные семьи.
Некоторых детей буквально берут в заложники, не давая им вернуться домой из летних лагерей на Черном море.
Что ждёт украинских детейв России и чем эвакуация отличается от депортации ?

Во время этой поездки в Россию умерла бабушка, которая должна была забрать двух внуков.
Поэтому в Украину вернулся 31 ребенок, а не 33, как планировалось изначально.

Дети, которых увезли в Россию во время оккупации Херсона и Харьковской области спустя полгода увидели родных.
Детали операции и маршрут гуманитарной миссии держаться в тайне.

Французские кинематографисты выступают против депортации Россией украинских детей.
Подробности – в сюжете.